Les services de secours pendant les courses : Un regard dans les coulisses
Une course de Coupe du monde impose un protocole de sécurité strict, d'autant plus lorsqu'il s'agit de vitesse et d'athlètes se déplaçant à plus de 120 kilomètres par heure. Grâce à un accord transfrontalier, l'ensemble du dispositif de secours est géré depuis l'Italie et coordonné par le Secours alpin de la Vallée d'Aoste.
Une cinquantaine d'opérateurs sont à l'œuvre, dont les techniciens du SAV, le personnel du service territorial d'urgence médicale 118 (Usl VdA), la Guardia di Finanza (SAGF), la police nationale (MOENA), l'armée, les Pisteurs secouristes, les volontaires du 118 (Valtournenche et Valpelline), le CRI ainsi que les collègues suisses d'Air Zermatt.
"L'organisation complexe de l'assistance et du sauvetage repose sur les pisteurs secouristes, qui sont toujours opérationnels sur la piste," explique le directeur du SAV, Paolo Comune, "et la préparation d'équipes mixtes, coordonnées par le Secours alpin valdôtain avec le soutien médical du 118, rend l'intervention aussi rapide et efficace que possible, au bénéfice des athlètes et de l'organisation dans son ensemble."
Neuf postes de secours (personnel mixte médical) sont situés au départ, le long du parcours de la Gran Becca et à l'arrivée, coordonnés depuis la base opérationnelle sur place. Le directeur du 118, Luca Cavoretto, est le directeur médical, le directeur du SAV, Paolo Comune, coordonne les opérations de sauvetage et le technicien du SAV, Lucio Trucco, est opérationnel à la base. Deux hélicoptères (Protezione civile VdA et Air Zermatt) sont disponibles et seront activés depuis la base d'opérations en contact avec le centre de secours unique, qui est prêt à intervenir pour des sauvetages ordinaires et d'autres urgences.
"L'expérience acquise lors d'autres événements similaires nous permet de déployer les ressources disponibles afin d'apporter le plus grand soutien possible aux athlètes et à toutes les personnes présentes sur le site", explique le Dr Luca Cavoretto, "sans interférer avec la gestion ordinaire de l'urgence sur le territoire de la Vallée d'Aoste".
